Trajet Buis-Savoies | ||
Dimanche
matin: petit Ventoux avec Serge (Serge en Métabike, moi en Agenda).
Temps idéal, montée par Bedoin et descente par Malaucène (90.5
km/h au compteur de Serge). L'après midi, je pars (comme d'hab' Col d'Ey, Sainte Jalle, et remontée de la vallée de l'Eygues jusqu'à Remuzat. Camping municipal, très sympa. Deux trois campeurs viennent voir le vélo, posent des questions. Le lendemain, montée du col de Prémol, redescente sur la vallée de la Drôme, petit détour pour aller voir le saut de la Drôme (très impressionnant, une partie de la montagne qui a dégringolé au XIVe siècle, des cailloux gros comme des immeubles qui ont barré la vallée... un gros chaos. A Die, je me prends un big orage. Par chance il commence à vraiment pleuvoir alors que je suis sur le parking d'un supermarché. Un abri pour caddies (dans lequel il n'y a pas de caddies) me permet de casser la croûte au sec. Je me fais même un petit café (la cafetière, quelle bonne idée !).. comme il pleut toujours, je fais mes courses, je prends même une bouteille de Cahors qui va se faire 3 cols dans les sacoches avant d'être débouchée (pas bonne la gestion des provisions...) Enfin la pluie cesse et je repars sur le col de Rousset A quelques km de Die, plein de vautours fauves dans le ciel (quand je dis plein, c'est 20, ou 30) réintroduits en 1996, disent les panneaux d'information Dans le col, un cyclo me rattrape: chargé léger, mais bon.. 72 ans, une pêche d'enfer, il habite Entrechaux et il va dans le Jura en 3 étapes. Manque de pot, il casse le moyeu (rayon qui arrache l flasque). On répare tant bien que mal, la roue est en 8, j'évite de rester derrière, ça me file le mal de mer Je l'accompagne jusqu'à Vassieux, où il a réservé une place dans un gîte d'étape ("la carte bleue, c'est moins lourd qu'une tente").Je me laisse tenter. Je fais bien, dans la nuit il tombe des trombes Le soir, coquelet et gratin dauphinois (mi lait, mi crème), 31 euros pour le repas du soir, la nuitée et le petit déjeuner (copieux) rien à dire. Très bien. Le lendemain, on descend jusqu'à La Chapelle en Vercors, on boit un coup, lui (Jean) descend sur St Marcellin pour essayer de changer sa roue, moi je pars sur Villard, car la route des Ecouges est coupée. Occasion de repasser par les gorges de la Bourne, toujours aussi sauvages Visite de courtoisie chez Laurent Dazzi, qui appelle Totor, et voilà une revue des anciens combattants. très intrigués par le trike |
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Le soir,
RV chez la Vipère Noire. sur la piste cyclable, sous des trombes d'eau,
je croise Marcel sur son T-Bone. on discute un coup, et vl'a t'y pas que
Marc -alias La Vipère- se pointe à son tour Trois vélos sous la pluie (que ces trois là.), et trois vélos couchés ! Chez Marc, séance de bricolage pour installer la pointe carbone correctement sur le speculoos, en vue des championnats du Monde en Angleterre (Marc part le lendemain), et petite bouffe végétarienne, comme il est de coutume (mais SUPER bon, comme d'hab') |
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Mercredi,
j'attaque le Col de la Placette (300 D+) en Chartreuse, arrivé en haut
je cherche mon K Way : Pas de K Way! Je l'ai oublié chez Marc ! Je redescend à Moirans, je cherche partout, pas de K Way non plus. J'ai du le poser sur le vélo et le perdre en roulant. Du coup, je vais au D4 de St Egrève et je me rachète un KWay à 2 balles. mais ensuite je prends la vallée, car j'ai perdu carrément la matinée, avec tout ça. Les Marches, le col des prés, un camping à Aillon le Jeune Très beau, les Bauges. Humide et froid, mais très beau..
J'y reste une bonne heure, le temps de casser la croute et de faire sécher la tente. Lescheraines, Sévrier et la piste cyclable. Arrêt à Doussard, Jean Pierre me fait son sketch habituel comme quoi Performer (la marque de mon trike, celle qu'il ne vend pas) c'est vraiment pas fiable, me trouve du jeu dans les pivots de direction (entre nous il y en a bien davantage dans ceux du Scorpion d'essai, mais bon...) Faverges, (vue du Mt Blanc, j'en profite, car la météo annoncée n'est pas fameuse) col du Marais, Thônes, puis montée sur le Grand Bornand où je m'arrête pour la nuit. Pluie à 20h30. |
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Pluie toute la nuit. Par chance, il arrête de pleuvoir, le temps que je prenne mon petit dej' et que je remballe mes affaires. Et rebelote ! Légère accalmie dans la montée de la Colombière, mais à 3 km du sommet, ce coup- là, des trombes! Et bien content de ne pas trouver la neige, qui doit tomber deux ou trois cents mètres plus haut.... La descente: l'enfer ! froid aux mains, froid partout, les freins qui ne font plus que ralentir (les plaquettes ont rendu l'âme avec la flotte sur les disques). A ce stade, plus qu'une solution: rouler pour ne pas avoir froid. C'est ce que je fais, pendant 6 heures, en prenant juste 5 minutes, au cours d'une montée, quand je suis bien chaud, pour prendre en guise de repas un oeuf dur ou un fruit. Aux Gets , j'avise un magasin de vélos ouvert (on est le 15 août). J'achète deux paires de plaquettes de frein, et je descends sur Morzine J'ai resseré le rattrapage de jeu au taquet, ça freine encore, mais j'économise... Belle descente sous la pluie, le trike, des fois, part un peu en luge...
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